Elizabeth Gilbert

Ca fait un moment que je ne suis pas passée par ici mais j'ai enfin un peu de temps pour revenir plus souvent... ouf !
Enfin, entre deux rangs de tricots, deux embouteillages, et deux rendez-vous de docteur, dentiste, banquier, je vais y arriver !


Je suis là vite fait aujourd'hui pour traduire un texte que je trouve juste JUSTE !
de la brillante Elizabeth Gilbert, dont je ne peux que recommander la lecture des livres ("Mange Prie Aime", qui m'a terriblement marquée au moment où je l'ai lu, en pleine rupture spatio-temporelle... et "L'empreinte de toute chose" que je suis en train de déguster... en anglais ! Et que je prévois déjà de lire ensuite en français, histoire de vérifier que j'ai bien tout compris de cette histoire et de la façon dont elle est racontée, que j'adore déjà en anglais mais c'est juste pour la re-découvrir en français, cette belle histoire - même pas encore finie, je dis déjà qu'elle est belle !).

Voici ce qu'elle dit aujourd'hui sur son compte facebook, cette brave dame :

"THE MOST STRANGELY REASSURING ADVICE I EVER RECEIVED.
Long ago, when I was in my desperate and confused 20's, a brilliant, independent, wonderful woman in her 70's gave me this incredible piece of life wisdom.
She said:
"We women spend our 20's and 30's so worried about what everyone is thinking about us. Then we get into our 40's and 50's, and we finally start to be free, because we decide we don't give a damn what anyone thinks of us. But you will not be completely free until your 60's and 70's, when you will finally realize this liberating truth — NOBODY WAS EVER THINKING ABOUT YOU, ANYHOW."
They aren't. They weren't. They never were.
People are just thinking about themselves — all caught up in their own dramas, their own fears, their own regrets and tasks and insecurities and distractions.
"You aren't on anybody's mind," my friend told me. "They don't have room in their minds to be worried about what you're wearing, what you're doing, how you're living..."
While it may seem lonely and horrible at first to imagine that you aren't on anybody's mind, there is also — as my wise older friend told me — a great liberation to be found in this idea.
I wrote down her message in my lucky notebook, and I've kept it nearby forever (along with my plucky, self-confident little fox totem.)
You are free, because everyone is too busy worrying about themselves to worry about you.
Go be who you want to be, then.
Do what you want to do.
Dress how you want to dress.
Love who you want to love.
It's exceeding likely that nobody will even notice.
And that's AWESOME.
ONWARD,
LG"


OUCH ! en anglais ça passe terriblement bien pour moi, et c'est dur à traduire tellement ça me parle. Mais en français, si je fais un petit effort de traduction, ça risque aussi de faire du bien à ceux ou celles qui ne lisent pas l'anglais :

"Le conseil le plus bizarrement rassurant qu'on m'aie jamais donné :

Il y a longtemps, quand j'étais âgée de 20 ans, désespérée et confuse, une femme brillante, indépendante, et magnifique dans ses 70 ans, m'a fait don de sa pensée d'une incroyable sagesse.
Elle a dit :
"Nous, les femmes, nous passons nos 20 et même nos 30 ans à nous demander ce que les autres pensent de nous. Ensuite, nous atteignons 40 puis 50 ans et nous commençons enfin à nous sentir libres, parce que nous décidons que nous nous fichons totalement de ce que les autres pensent de nous. Mais on ne devient totalement libre qu'après nos 60 et même 70 ans car on réalise enfin cette vérité libératrice : Personne ne pensait à toi, de toutes façons !!!"

Ils n'y pensent pas, ils n'y pensaient pas, et ils n'y penseront jamais.
Les gens pensent juste à eux-mêmes, ils sont prisonniers de leurs propres drames, leurs peurs, leurs propres regrets, tâches à faire, leurs insécurités et leurs distractions.
"Tu n'es dans la tête de personne" m'a dit cette amie, "Ils n'ont pas de place dans leur tête pour s'inquiéter de ce que tu portes, de ce que tu fais, de comment tu vis ta vie..."
Alors que ça peut sembler horrible de prime abord de penser que personne ne se préoccupe de nous, il y a aussi une grande liberté à trouver dans cette idée, comme me l'a rappelée cette chère amie.
J'ai écrit son conseil dans mon carnet et je l'ai toujours gardé vers moi depuis lors.
Tu es libre, car tous les autres sont trop occupés à s'inquiéter pour eux-mêmes pour avoir le temps de s'inquiéter de ce que tu fais.
Alors, vas et sois celle que tu veux être.
Fais ce que tu veux faire.
Habille-toi de la manière dont tu veux l'être.
Aime qui tu veux aimer.
Il est plus que probable que personne autour ne s'en rende compte, et tant mieux : c'est formidable !"

Elle est pas terrible, cette 'boune femme' ?!
Biz,
Céline

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